De l’Afrique aux plus grands stades : le parcours inspirant des coachs africains

Saviez-vous qu’un nombre croissant d’entraîneurs brillent désormais sur les plus grandes scènes du football mondial ?  Cette ascension fulgurante interroge. Comment ces hommes et femmes ont-ils réussi à sortir de l’ombre ? Comment ont-ils imposé leur vision du jeu dans des championnats aussi compétitifs ?  Derrière chaque banc de touche, se cache un parcours unique. Il est marqué par des défis immenses et réussites éclatantes.  Cet article vous propose de plonger au cœur de ces histoires inspirantes. 

Le contexte historique

Le football africain a connu une évolution depuis ses débuts. Les premiers matchs organisés remontent au début du XXe siècle. Sous l’impulsion des colonisateurs européens. Progressivement, le sport s’est popularisé sur tout le continent. Il a donné naissance à des compétitions nationales et continentales. Les entraîneurs étaient des expatriés européens dans un premier temps. Des figures fortes viennent à l’esprit. Claude Le Roy au Cameroun par exemple. Cependant, les entraîneurs locaux ont rapidement émergé. Ils se sont imposés comme des acteurs du développement du football africain. On peut citer Stephen Keshi du Nigeria. Il a réussi à remporter la CAN en 1994 avec son équipe. Après avoir joué la coupe du monde en tant que joueur. Aujourd’hui, plusieurs sont sollicités par des clubs étrangers. Ainsi, ils sont devenus des références dans le monde du football. Vous avez d’ailleurs la possibilité de suivre le succès de ces entraîneurs dans leur club. Mais en direct depuis votre Android ou iOS ! Il suffit juste de s’inscrire sur Winner bet. N’attendez surtout pas. Plusieurs cadeaux vous accueillent à vos débuts ! 

3 parcours exemplaires de coachs africains à l’international

1. Mahmoud El-Gohary (Égypte)

Né en 1938 au Caire, il commence sa carrière dans son pays natal. Elle se marque rapidement par des succès. Dans un premier temps, Mahmoud, sacré meilleur buteur de la CAN 1959. Puis, faute de blessures, décide de se consacrer à l’entraînement. Il saisit donc l’opportunité de travailler à l’étranger. Précisément en Arabie Saoudite.  Ces expériences lui ont permis d’acquérir une vision plus large du football. Également de perfectionner ses méthodes de coaching. Il débute comme assistant chez Al Ahly SC. Puis poursuit avec Al Ittihad Djeddah. Après quelques années, il revient en Égypte. Où il entraîne plusieurs grands clubs. En 1987, le club du Caire gagne la Ligue des champions.

Il obtient aussi de brillants résultats avec l’équipe nationale égyptienne. Qu’il mène à la victoire en Coupe d’Afrique des Nations. Mais ce n’est pas tout, grâce à un échange, il tente une deuxième expérience avec l’Égypte. Elle est la gagnante de la CAN en 1998. Cela lui a valu d’être le seul joueur et en même temps entraîneur à avoir remporté la CAN !  Il devient ensuite sélectionneur en Jordanie. Elle se qualifie pour sa première Coupe d’Asie des Nations. Mahmoud El-Gohary est un exemple pour tous les entraîneurs africains. Il démontre qu’avec passion, travail et ouverture d’esprit, il est possible d’atteindre le sommet. Un véritable parcours de gagnant !

2. Aliou Cissé (Sénégal) 

Il naît le 24 mars 1976 à Ziguinchor. Très tôt, il sent la rondeur d’un ballon entre ses pieds. Comme tant de jeunes de sa génération, il rêve de porter les couleurs du PSG. Son rêve se réalise. Défenseur, puis milieu de terrain, avec son club, atteint la finale de la Coupe de la Ligue en 2000. Mais le football, c’est aussi une histoire de nation. En tant que capitaine des Lions de la Téranga, il porte son pays loin. Précisément jusqu’aux quarts de finale de la Coupe du Monde 2002. Puis, la finale de la CAN, perdue d’un souffle face au Cameroun. La déception est immense. Mais elle le fortifie aussi. Il devient donc entraîneur. Il insuffle à son équipe une grande énergie et détermination. Elle se qualifie pour la Coupe du Monde 2018. Et en 2022, l’impensable se produit. Le Sénégal remporte enfin la CAN ! Une consécration pour lui. Mais aussi pour tout un peuple. On l’élit meilleur entraîneur africain de l’année. Il devient donc une légende vivante du football sénégalais. Son parcours est loin d’être terminé. Et on peut être sûr qu’il nous réserve encore de belles surprises ! 

3. Hassan Shehata (Égypte)

Trois Coupes d’Afrique des Nations consécutives, un record ! Il naît le 19 juin 1949. Il sent très vite le ballon rond vibrer dans ses veines. Sous le maillot du Zamalek, il donne le meilleur de lui-même. Il rêve de soulever un jour le trophée continental. Son équipe dispute trois finales de la Coupe d’Afrique des Nations sans succès. Il troque donc ses crampons pour le sifflet. En 2004, c’est un tournant. Il devient le sélectionneur des Pharaons. Avec lui à leur tête, les Égyptiens vivent des moments inoubliables. Trois sacres consécutifs ! Une victoire qui fait vibrer tout un peuple. Et qui marque aussi l’histoire du football africain. Shehata, c’est bien plus qu’un entraîneur. C’est un héros national. Un symbole de réussite. Une image de fierté pour tout un continent. Il est toujours aux commandes de son équipe en 2024. Et on les attend impatiemment pour les compétitions à venir ! 

Les défis spécifiques aux entraîneurs africains à l’international

Les préjugés et discriminations sont omniprésents. On leur reproche un manque d’expérience ou de qualifications. Simplement en raison de leur origine géographique. Les stéréotypes persistent. Cela les limite dans leurs ambitions. De plus, la pression médiatique est immense. Les attentes sont très élevées. Chaque match est scruté à la loupe. Malheureusement, la moindre défaite peut entraîner des critiques virulentes. Les attentes sont parfois irréalistes. Ils doivent alors faire face à un scepticisme constant. Malgré ces obstacles, nombreux réussissent à briller et imposer leur style de jeu.

L’avenir du coaching en Afrique ! 

D’autres talents émergent. Ils révolutionnent le secteur. De plus en plus de femmes prennent les rênes. Elles apportent une nouvelle vision du coaching. Cette féminisation du métier ouvre de nouvelles perspectives. Les entraîneurs africains s’adaptent aux défis du monde moderne. L’avenir s’annonce prometteur avec une demande croissante pour des coachs qualifiés. Les initiatives de formation se multiplient. L’Afrique est en marche !