Comment savoir s’il faut — ou non — contracter un prêt ?
Comment savoir s’il faut — ou non — contracter un prêt ?

Comment savoir s’il faut — ou non — contracter un prêt ?

S’endetter n’est pas un échec. C’est parfois même une décision stratégique. Encore faut-il savoir distinguer le bon crédit du mauvais réflexe. Entre opportunité financière et piège budgétaire, voici comment savoir si un prêt personnel est pertinent dans votre situation — ou s’il vaut mieux s’en abstenir.

Un prêt personnel : levier ou leurre ?

Premier point : tous les crédits ne se valent pas. Un prêt personnel, non affecté, vous permet de financer un projet librement, sans avoir à justifier son usage. Achat d’un nouvel ordinateur, frais de mariage ou rénovation légère, tout est possible. Mais cette liberté exige rigueur et recul.

Avant de signer quoi que ce soit, posez-vous la question : ce projet est-il urgent ? Est-il productif, nécessaire ou simplement agréable ? Si vous pouvez le repousser de quelques mois pour économiser, c’est peut-être plus sage. Si vous devez agir vite et que vos finances sont saines, passer par une offre en ligne fiable comme Santander.be peut vous faire gagner un temps précieux, à condition de bien comprendre les modalités.

S’endetter intelligemment : une affaire de calcul

On ne le répétera jamais assez : emprunter, c’est s’engager. Le taux d’intérêt n’est pas le seul critère à regarder. Le TAEG (taux annuel effectif global), qui inclut tous les frais associés, donne une vision plus réaliste du coût réel du prêt. Une mensualité légère sur dix ans peut paraître confortable… mais représenter un montant total bien plus élevé qu’un remboursement un peu plus musclé sur quatre ou cinq ans.

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Autre indicateur à surveiller : votre taux d’endettement. Au-delà de 30 %, votre budget devient vulnérable à la moindre variation de revenus. Gardez une marge de sécurité. Et pensez toujours au « plan B » : seriez-vous capable de rembourser si vos revenus baissaient temporairement ?

Les bonnes raisons d’emprunter

Certaines situations justifient pleinement un crédit. Vous avez une rentrée d’argent programmée (prime, héritage, vente d’un bien) et vous voulez avancer un projet ? Pourquoi pas. Vous avez besoin d’un véhicule pour travailler ou lancer une activité ? Là encore, le prêt peut être un tremplin. De même, financer une formation qui améliore votre employabilité ou l’aménagement d’un logement pour des raisons de santé ou de sécurité sont des usages rationnels du crédit.

Mais ces scénarios ont un point commun : ils s’appuient sur une logique d’investissement ou de nécessité. Emprunter pour améliorer sa situation à moyen ou long terme, pas pour maintenir artificiellement un train de vie qu’on ne peut pas se permettre. Un bon crédit est un outil de progression, pas un moyen de fuir une réalité budgétaire inconfortable.

Les (mauvaises) raisons de s’endetter

On touche ici à un point sensible : l’émotion. Le crédit peut devenir un réflexe face à la frustration, l’envie de suivre un rythme de consommation qu’on ne peut pas soutenir. Attention aux crédits “réconfort”, aux décisions prises sous pression : promotions à durée limitée, offres marketing alléchantes ou besoin de faire comme les autres. Contracter un prêt dans ces conditions revient à déplacer le problème sans le régler. Et peut même l’aggraver.