Que vous le réalisiez ou non, votre apparence joue un rôle crucial dans la façon dont vous êtes jugé dans le milieu professionnel par vos collègues, vos supérieurs et même vos clients. Certains secteurs exigent un code vestimentaire plus strict que d’autres. Alors quel est le lien entre votre style vestimentaire et votre carrière ? Quels secteurs sont les plus exigeants ?
Une tenue formelle reste la norme dans certains secteurs
La culture de l’entreprise joue un rôle essentiel dans la façon dont les individus s’habillent. Certaines industries ont des codes vestimentaires stricts, où les costumes et les tenues formelles sont la norme. Une étude OpinionWay republiée en juin 2015 a démontré que seul un Français sur cinq (23 %) pouvait vraiment choisir librement ses vêtements de travail. Certains expliquent également que même s’ils ne sont pas obligés de porter un costume, ils ressentent une forte pression de s’habiller d’une certaine manière, par exemple les personnes s’occupant de l’accueil.
En moyenne, plus le salaire est élevé, plus les salariés sont susceptibles de devoir porter un costume au travail. Une enquête publiée par PayScale aux Etats-Unis a démontré que les travailleurs ayant un code vestimentaire strict gagnent le salaire médian le plus élevé, à 57 800$. Le secteur dans lequel le code vestimentaire est le plus formel est le secteur bancaire, comme le démontre Welcome to the Jungle. Les hommes travaillant dans ce domaine portent souvent un costume noir ou sombre avec une chemise et une cravate, accompagnés de chaussures élégantes. Le but est de refléter une image de sérieux et de professionnalisme. Dans le domaine de l’iGaming, les croupiers de casinos en direct comme Betway ont une apparence soignée, importante pour créer une atmosphère authentique de casino du style de Las Vegas ou Monte-Carlo. Dans le jeu Real Roulette with George, par exemple, le croupier porte une chemise blanche, un veston et un nœud papillon noir.
Cependant, l’enquête de PayScale a démontré qu’aucun des dix emplois les plus susceptibles d’exiger un uniforme ne dépassent pas un salaire médian de 50,000$. Les travailleurs qui gagnent moins de 20,000$ par an sont plus susceptibles de porter un uniforme. Ce sont par exemple les agents de sécurité (85 %), les mécaniciens, les ouvriers des services de réparation et d’entretien, ainsi que les services médicaux.
En effet, il est plus courant dans certaines entreprises de voir des employés porter un jean et un T-shirt plutôt qu’un costume. Dans certains métiers, le choix vestimentaire est totalement libre, dans la limite du raisonnable. Les start-ups et métiers de la tech sont souvent les secteurs où la tenue est la plus décontractée. Viennent ensuite les industries créatives et artistiques, et les secteurs de production pour Internet.
Les tatouages et les piercings sont également de plus en plus courants et acceptés au travail. En effet, 40 % des Millennials ont un tatouage. Cependant, des études ont démontré que les tatouages très voyants, les colorations capillaires inhabituelles et les piercings étaient déconseillés sur le lieu de travail.
Une histoire de génération ?
Cette inversion de la tendance est souvent liée à la génération : ce n’est pas toujours facile de cohabiter au travail, comme l’a démontré Capital. En effet, plus on est jeune, plus on s’habille de façon décontractée au travail. Ce sont les baby boomers, c’est-à-dire les travailleurs nés entre 1946 et 1964, qui ont tendance à porter un costume au travail.
La position hiérarchique dans l’entreprise peut également jouer un rôle dans la façon dont les individus s’habillent. Les personnes occupant des postes de direction peuvent opter pour un style plus classique et chic, tandis que les employés plus jeunes ou dans des postes moins formels peuvent se permettre un style plus décontracté. Il n’est pas toujours évident de savoir comment choisir ses vêtements, mais gtlf.fr est là pour vous donner des conseils.
Avec l’été qui approche, il est normal de se demander si l’employeur a son mot à dire sur la tenue vestimentaire de ses salariés. Selon la loi, ce dernier a le droit d’exiger une tenue correcte, mais doit pouvoir justifier toute interdiction.
