“Il était une fois la révolution” (“Duck, You Sucker!” ou “A Fistful of Dynamite”), réalisé par Sergio Leone en 1971, est un film épique qui mélange action, drame et réflexion sur la révolution et les relations humaines. Mais comment se termine le film Il était une fois la révolution ? Voici une explication de la fin du film.
Attention, ce qui suit contient des spoilers majeurs.
Comment se termine le film Il était une fois la révolution ?
À la fin du film “Il était une fois la révolution”, Juan Miranda, un bandit mexicain, et John Mallory, un révolutionnaire irlandais expert en explosifs, sont pris dans les turbulences de la Révolution mexicaine. Après une série de péripéties, le film conclut son récit sur les événements suivants :
- Le Sacrifice de John Mallory : Après avoir été capturé par l’armée, John Mallory est torturé pour obtenir des informations. Cependant, il parvient à s’échapper en utilisant ses compétences en explosifs. Plus tard, dans un acte de sacrifice, Mallory utilise ses dernières forces pour détruire un pont crucial, empêchant l’armée gouvernementale de poursuivre les révolutionnaires et les civils qui fuient. Mallory meurt dans cette explosion, accomplissant son rôle dans l’aide à la cause révolutionnaire.
- Le Changement de Juan Miranda : Au début du film, Juan est principalement motivé par l’avidité et l’auto-préservation. Toutefois, au fil de son amitié avec John, il commence à comprendre et à embrasser les idéaux de la révolution. À la fin du film, après la mort de Mallory, Juan est transformé. Il est vu avec les révolutionnaires, portant un fusil et prêt à continuer le combat, montrant qu’il a adopté la cause pour laquelle John s’est battu et est mort.
- Les Dernières Images : Le film se termine par des flashbacks montrant John et Juan ensemble, soulignant leur lien et l’impact durable de leur amitié. La scène finale montre Juan chevauchant avec les autres révolutionnaires, symbolisant son engagement envers la révolution, inspiré par son amitié avec John.
Cette conclusion souligne les thèmes centraux du film : la transformation personnelle à travers l’amitié et le sacrifice, et l’impact de l’individu sur un mouvement plus large. Sergio Leone utilise ces derniers moments pour encapsuler la portée émotionnelle et thématique de l’histoire.
Explication de la fin
La fin du film “Il était une fois la révolution” est riche en émotion et symbolisme, illustrant la transformation des personnages principaux et la complexité de la révolution. Voici une explication détaillée de cette conclusion :
Transformation de Juan Miranda
Au début du film, Juan Miranda est un bandit égoïste, intéressé uniquement par l’argent et son propre bien-être. Sa rencontre avec John Mallory, un révolutionnaire irlandais, va progressivement changer sa perspective.
À travers leurs aventures, Juan est exposé aux idéaux de la révolution et à la souffrance du peuple mexicain. Cependant, c’est la trahison et la perte qui catalysent réellement sa transformation :
- Juan perd ses propres enfants dans un massacre orchestré par l’armée, un moment déchirant qui ébranle profondément son monde centré sur lui-même et sa famille.
- Sa relation avec John lui montre une voie différente, celle du sacrifice pour une cause plus grande.
À la fin, après la mort de John, Juan n’est plus le même homme. Il prend les armes aux côtés des révolutionnaires, non plus pour l’argent ou par hasard, mais parce qu’il croit en la cause. Cette évolution marque sa transformation d’un simple bandit en un véritable révolutionnaire.
Le Sacrifice de John Mallory
John Mallory est au cœur de la transformation de Juan, mais il subit également sa propre métamorphose. Ancien révolutionnaire irlandais, John est hanté par les pertes et les trahisons qu’il a vécues. Sa mission au Mexique est à la fois une fuite de ses démons et une continuation de son engagement révolutionnaire.
À la fin du film :
- John réalise que son amitié avec Juan a redonné un sens à sa lutte. Il choisit de faire un dernier acte révolutionnaire en détruisant le pont.
- Ce sacrifice est stratégique, empêchant l’armée de poursuivre les révolutionnaires, mais c’est aussi symbolique, marquant la fin de son parcours émotionnel.
- John meurt dans l’explosion qu’il déclenche, mais il meurt en paix, sachant qu’il a aidé à protéger le futur de la révolution.
Symbolisme et Clôture Thématique
La fin du film utilise le symbolisme pour renforcer les thèmes de sacrifice et de transformation :
- Le Pont : La destruction du pont symbolise un point de non-retour. Pour Juan, cela signifie l’abandon définitif de son ancienne vie de bandit. Pour John, c’est la conclusion de son engagement révolutionnaire, en faisant un dernier geste pour la cause.
- Les Flashbacks : Les flashbacks de John et Juan montrent la croissance de leur amitié et comment chaque homme a influencé l’autre. Ces souvenirs soulignent combien leurs relations étaient profondes et transformatrices.
Conclusion
La fin d'”Il était une fois la révolution” n’est pas seulement la conclusion des aventures de Juan et John ; c’est aussi une méditation sur la nature de la révolution et du changement personnel. Juan continue le combat, portant les leçons apprises de son ami, tandis que John trouve la paix dans son sacrifice final.
Ce mélange de développement de personnage, de symbolisme, et d’action fait de la fin de ce film une conclusion puissante et mémorable à une histoire épique de révolution et d’amitié.
il était une fois la révolution- (scène finale)
La scène finale de “Il était une fois la révolution” est emblématique et marquante, encapsulant les thèmes centraux du film et la transformation des personnages principaux.
Voici une description détaillée de cette scène finale :
Description de la Scène Finale
L’Approche du Pont
- Le cadre : La scène se situe dans un paysage désertique et montagneux, typique du nord du Mexique où se déroule la révolution. John Mallory (James Coburn) et Juan Miranda (Rod Steiger) approchent un pont, qui est gardé par des soldats de l’armée régulière. Ce pont est stratégique car il est le seul moyen pour l’armée de poursuivre les révolutionnaires.
- Le Plan : John, l’expert en dynamite, a conçu un plan pour détruire ce pont afin d’empêcher l’avancée de l’armée. Juan, bien qu’initialement réticent à s’engager pleinement dans la révolution, est maintenant à ses côtés, pleinement converti à la cause.
La Préparation
- L’installation des explosifs : John place méticuleusement des explosifs sur le pont, mais il est blessé et affaibli par les combats précédents et par la torture qu’il a subie. Juan l’aide autant qu’il le peut, mais il est clair que John est celui qui connaît les détails techniques.
- Les Adieux : Pendant qu’ils préparent les charges explosives, Juan et John échangent des mots qui montrent leur profonde amitié et le respect mutuel qu’ils ont développé. John explique à Juan comment déclencher l’explosion.
Le Sacrifice de John Mallory
- L’ultime sacrifice : Alors que l’armée commence à traverser, John réalise que les explosifs ne se déclencheront pas à distance comme prévu — il doit le faire manuellement. Avec Juan à l’abri, John court vers le pont.
- Le déclenchement : Dans un acte de sacrifice ultime, John active les explosifs tout en étant dessus. Il est englouti dans l’explosion massive qui détruit le pont, arrêtant l’armée dans son avancement et protégeant ainsi la retraite des révolutionnaires.
Les Derniers Moments et l’Héritage
- Le deuil de Juan : Après l’explosion, Juan, en pleurs, reconnaît le sacrifice de son ami. Il est dévasté mais aussi transformé par les événements qu’il a vécus et par l’exemple de John.
- Juan rejoint les révolutionnaires : La scène finale montre Juan, maintenant résolu, rejoignant d’autres révolutionnaires. Il porte le fusil et l’équipement de John, symbolisant qu’il porte maintenant l’héritage de son ami.
- Flashback et vision : Le film se termine par un flashback de moments partagés entre John et Juan, soulignant la transformation de Juan de bandit à révolutionnaire dédié. La dernière image est celle de Juan chevauchant avec les révolutionnaires, un sourire triste mais déterminé sur son visage.
Cette scène finale est puissante car elle encapsule la transformation émotionnelle et idéologique de Juan Miranda, sous l’influence de John Mallory. Le sacrifice de John n’est pas seulement un acte tactique mais aussi un geste profondément personnel qui pousse Juan à adopter pleinement la cause pour laquelle John a donné sa vie.
Il était une fois la révolution : résumé complet et détaillé
Voici un résumé complet et détaillé de ce film emblématique :
Contexte et Introduction
Le film se déroule pendant la Révolution mexicaine (1910-1920), une période de grand tumulte politique et social au Mexique. Le film explore les thèmes de l’amitié, de la trahison et de la transformation à travers deux personnages centraux venant de milieux très différents.
Personnages Principaux
- Juan Miranda (Rod Steiger) : Un bandit mexicain, intéressé par le profit personnel et le bien-être de sa famille. Il a peu d’intérêt pour la politique ou la révolution.
- John H. Mallory (James Coburn) : Un révolutionnaire irlandais et expert en explosifs, vivant au Mexique après avoir fui les troubles en Irlande. Il est tourmenté par son passé, en particulier par la trahison d’un ami nommé Sean.
Résumé Détaillé
Acte 1: Rencontre et Alliance
- Rencontre Initiale : Juan Miranda rencontre John Mallory dans un désert mexicain. Juan essaie d’abord de voler John, mais il découvre rapidement les compétences de John avec les explosifs.
- Plan de la Banque : Juan a un rêve récurrent où lui et ses fils cambriolent la grande banque de Mesa Verde. John, voyant une opportunité d’impliquer Juan dans la révolution, feint d’accepter le plan de Juan, sachant que la banque est maintenant utilisée pour stocker des prisonniers politiques.
Acte 2: De l’Aventure au Combat
- Mesa Verde : À Mesa Verde, Juan et John cambriolent la banque, mais au lieu de trouver de l’argent, ils libèrent des révolutionnaires. Juan est déclaré héros de la révolution malgré lui.
- Intégration à la Révolution : Après Mesa Verde, Juan est considéré comme un leader révolutionnaire. Bien qu’il soit réticent, il se retrouve de plus en plus impliqué dans les actions contre l’armée du gouvernement.
- Drame Familial : Juan découvre tragiquement que l’armée a tué tous ses fils, sauf un, lors d’un raid brutal. Ce massacre change Juan, qui commence à voir la révolution moins comme une opportunité de profit et plus comme une cause nécessaire.
Acte 3: Révélations et Sacrifices
- Approfondissement des Liens : Juan et John deviennent de plus en plus proches. John révèle son passé douloureux à Juan, partageant l’histoire de la trahison de Sean et comment cela l’a mené au Mexique.
- Bataille du Pont : L’armée gouvernementale est sur le point de massacrer un groupe de révolutionnaires. John propose de détruire un pont stratégique pour stopper l’avancée de l’armée.
- Sacrifice de John : Pendant la préparation, John est capturé et torturé. Il s’échappe, mais sait qu’il est mortellement blessé. Pour garantir la destruction du pont, il fixe des explosifs sur lui-même.
- Dernier Adieu : Juan aide John à atteindre le pont. Dans un dernier acte de camaraderie et de sacrifice, John se fait exploser avec le pont, empêchant l’armée de passer.
Épilogue: L’Héritage de l’Amitié
- Transformation de Juan : Après la mort de John, Juan est transformé. Il reprend le combat, non plus pour l’argent, mais pour la cause que John lui a montré.
- Fin Symbolique : Le film se termine avec Juan chevauchant aux côtés d’autres révolutionnaires, un fusil à la main, prêt à poursuivre la lutte pour la liberté.
Conclusion
“Il était une fois la révolution” est une œuvre complexe qui explore la capacité de l’amitié à transformer les individus. À travers Juan et John, le film dépeint comment des circonstances extraordinaires peuvent amener des personnes à reconsidérer leurs valeurs et à lutter pour des causes plus grandes qu’eux-mêmes. La fin du film, à la fois triste et inspirante, souligne l’impact indélébile de la révolution et de l’amitié sur la vie des protagonistes.
Où a été tourné il était une fois la révolution ?
“Il était une fois la révolution” a été tourné en plusieurs locations, principalement en Espagne et en Italie. Ces lieux ont été choisis pour leur ressemblance avec le paysage mexicain de l’époque de la Révolution mexicaine et pour des raisons économiques, comme c’était souvent le cas pour les productions de Leone.
Lieux de Tournage
Espagne
Le tournage en Espagne s’est déroulé principalement en Andalousie, une région qui a souvent été utilisée dans les westerns spaghetti pour simuler le Far West américain et d’autres environnements arides comme le Mexique :
- Almería :
- Cette province du sud de l’Espagne est célèbre pour ses déserts et ses paysages arides.
- De nombreux plans extérieurs et des scènes de bataille ont été filmés dans le désert de Tabernas, un lieu très prisé pour les films de ce genre.
- La ville de Mesa Verde dans le film est en réalité la ville de Almería, où des décors spécifiques ont été construits pour recréer cette ville mexicaine fictive.
- Séville :
- Des scènes ont aussi été tournées autour de Séville, où l’architecture andalouse a permis de représenter certains bâtiments et places de villes mexicaines.
- Parc naturel de la Sierra de Grazalema :
- Certaines scènes de “Il était une fois la révolution” ont été tournées dans ce parc naturel, utilisant ses paysages montagneux pour les scènes nécessitant des terrains plus accidentés.
Italie
Le tournage a également eu lieu en Italie, notamment pour des scènes d’intérieur et certaines scènes d’extérieur :
- Rome :
- Les studios de Cinecittà, situés à Rome, ont été utilisés pour plusieurs scènes d’intérieur. Cinecittà était un choix habituel pour Leone, qui y a tourné de nombreuses parties de ses films précédents.
- Les décors intérieurs, comme certains intérieurs de bâtiments ou de maisons, ont été construits et filmés ici.
- Villa Parisi – Frascati :
- Située à Frascati, près de Rome, cette villa a servi pour des scènes nécessitant un cadre élégant et historique, bien qu’elle ne soit pas explicitement mise en avant dans le film pour des scènes spécifiques, elle fait partie des lieux de tournage pour des séquences additionnelles.
Irlande (Plans et Flashbacks)
- Des scènes censées se dérouler en Irlande, notamment des flashbacks montrant le passé de John Mallory, ont été tournées pour ajouter du contexte au personnage de John. Cependant, beaucoup de ces scènes ont été réalisées en Espagne et en Italie, avec des ajustements pour évoquer l’Irlande plutôt que des lieux authentiques irlandais.
Le film Il était une fois la révolution est-il une histoire vraie ?
Le film “Il était une fois la révolution”, n’est pas une histoire vraie au sens strict. Il ne s’agit pas d’une adaptation directe de faits historiques réels ni de la vie de personnes ayant réellement existé. Cependant, le film est fortement inspiré par la période historique de la Révolution mexicaine, qui a eu lieu de 1910 à 1920.
Où voir le film Il était une fois la révolution ?
Le film Il était une fois la révolution est disponible sur les principales plateformes VOD comme Amazon Video.
Est-ce que le film Il était une fois la révolution est sur Netflix ?
Non, Il était une fois la révolution n’est pas disponible sur Netflix en France.
Film Il était une fois la révolution : avis et critique
“Il était une fois la révolution” réalisé par Sergio Leone en 1971, est souvent considéré comme une œuvre complexe et multifacette dans la filmographie de Leone. Voici une critique détaillée, abordant divers aspects du film, de sa narration à ses performances, en passant par sa mise en scène et ses thèmes :
Avis et Critique
Points Forts
- Performances Exceptionnelles :
- Rod Steiger incarne Juan Miranda avec une vigueur brutale et une profondeur émotionnelle, capturant à la fois l’humour et la tragédie du personnage. Sa transformation de bandit égoïste en révolutionnaire est nuancée et convaincante.
- James Coburn est tout aussi impressionnant en John Mallory, utilisant son charisme et son intensité pour donner vie à un personnage complexe, torturé par son passé et déterminé dans sa cause.
- Réalisation et Style Visuel :
- Sergio Leone est célèbre pour son style unique, et ce film ne fait pas exception. L’utilisation de gros plans expressifs, de paysages étendus, et de montages alternés enrichit le récit, créant une expérience cinématographique immersive.
- La photographie de Giuseppe Ruzzolini, avec ses compositions soignées et son utilisation de la couleur, contribue grandement à l’atmosphère du film.
- Musique :
- La bande-son composée par Ennio Morricone est l’une des plus mémorables du film. Elle combine des éléments mélodiques traditionnels, des choeurs et des effets sonores innovants pour accentuer l’émotion et la tension du récit.
- Thématique et Profondeur :
- Le film explore des thèmes de révolution, de camaraderie, de trahison et de transformation personnelle. Il ne se contente pas de glorifier la lutte, mais montre aussi ses coûts humains et ses ambiguïtés morales.
- L’approche de Leone à la révolution est à la fois cynique et empathique, permettant une réflexion plus large sur la nature des conflits et des changements sociaux.
Points Faibles
- Pace Inégal :
- Le rythme du film peut sembler inégal, avec des moments de tension intense suivis par des segments plus lents. Cela peut dérouter certains spectateurs habitués à des narrations plus linéaires ou plus rapides.
- Complexité Narrative :
- Certaines critiques mentionnent que la complexité des flashbacks et des multiples layers de narration peut rendre le film difficile à suivre lors du premier visionnage. La profondeur narrative est riche, mais parfois peu claire.
- Tonalité Variable :
- “Il était une fois la révolution” mélange drame, action, et moments de comédie presque burlesque. Cette variation tonale est parfois perçue comme une force, mais pour d’autres, elle peut sembler disjointe.
Contexte de Réception
- À sa sortie, le film a reçu un accueil mitigé, en partie à cause de ces variations de ton et de la complexité de son récit. Cependant, avec le temps, il a été réévalué positivement, surtout pour son audace stylistique et thématique.
- Les aficionados de Leone le considèrent souvent comme un trésor caché dans son œuvre, notant comment il ponte entre ses films de western spaghetti et ses projets plus ambitieux comme “Il était une fois en Amérique”.