Comment se termine le film Le Tatoué : explication de la fin
Comment se termine le film Le Tatoué : explication de la fin

Comment se termine le film Le Tatoué : explication de la fin

Le cinéma français regorge de films inoubliables qui ont marqué l’histoire et continuent de séduire des générations de spectateurs. L’un d’entre eux est sans conteste Le Tatoué, réalisé par Denys de La Patellière en 1968. Ce long-métrage met en scène Jean Gabin, alors au sommet de sa carrière, et Louis de Funès, dont la notoriété ne cesse de s’accroître. À travers cette comédie burlesque, les deux acteurs nous offrent un véritable feu d’artifice et donnent naissance à un duo culte. Mais comment se termine Le Tatoué ? Voici l’explication de la fin.

Attention, ce qui suit contient des spoilers majeurs.

Comment se termine le film Le Tatoué : explication de la fin

Dans le film Le Tatoué, la fin est à la fois comique et pleine de rebondissements. Vers la fin du film, Mézeray découvre que le tatouage sur le dos du comte, une œuvre d’art de Modigliani, vaut une fortune. Il essaie alors de convaincre le comte de vendre son dos pour le tatouage. Toutefois, le comte refuse catégoriquement. Mézeray tente plusieurs stratagèmes pour obtenir le tatouage, mais le comte reste intraitable.

Finalement, Mézeray organise une exposition avec le dos du comte comme pièce maîtresse, sans son consentement. Le comte, après avoir appris cela, se rend à l’exposition. Là, il révèle à Mézeray et aux acheteurs potentiels que le tatouage a été enlevé chirurgicalement. Cependant, cette révélation est en fait une ruse ; le comte avait juste couvert le tatouage avec du maquillage.

La scène finale montre le comte, toujours avec son tatouage, en train de peindre tranquillement chez lui, tandis que Mézeray, réalisant qu’il a été dupé, est laissé dans un état de frustration et de désarroi.

Le film Le Tatoué se termine sur cette note humoristique, mettant en avant l’astuce et la malice du comte face à l’avidité et à la maladresse de Mézeray.

Diverses interprétations possibles

Certaines personnes pourraient avancer que la fin du film laisse le public sur sa faim et encourage chacun à imaginer son propre épilogue.

Cette ouverture permet ainsi de nourrir les discussions et les débats entre cinéphiles, qui ne manqueront pas de confronter leurs avis et leurs hypothèses.

D’autres souligneront plutôt le caractère audacieux de ce choix narratif, qui oblige le spectateur à sortir de sa zone de confort et à remettre en question ses attentes.

Un scénario original qui suscite la curiosité

Dans Le Tatoué, nous suivons l’histoire de Legrain (Gabin), un homme bourru et solitaire vivant dans un château délabré. Un jour, il rencontre Félicien Mézeray (de Funès), un marchand d’art qui tombe sous le charme d’une fresque accrochée dans la maison de Legrain.

Or, cet avant-dernier porte sur son dos un tatouage d’une valeur inestimable signé Modigliani – ce qui donne naissance à une série de quiproquos aux conséquences hilarantes.

Tout au long du film, le réalisateur réussit à maintenir l’intérêt du public grâce à des situations cocasses et des dialogues percutants. Les protagonistes tentent ainsi de résoudre l’énigme entourant le tatouage et de protéger sa valeur.

Les circonstances les amènent également à croiser la route d’autres personnages haut en couleur, notamment des agents de police et divers collectionneurs d’art.

Un duo Gabin-de Funès inoubliable

Outre un scénario et une mise en scène soignée, le film Le Tatoué doit beaucoup de son succès à l’alchimie exceptionnelle qui unit Jean Gabin et Louis de Funès.

Dès leur première rencontre à l’écran, les deux comédiens échangent des répliques cinglantes et enchaînent les situations rocambolesques avec un naturel déconcertant.

Des personnalités opposées qui se complètent

Gabin incarne un Legrain bourru et taiseux, symbole d’une France rurale et traditionnelle qui semble proche des oubliettes.

De Funès, quant à lui, campe un Mézeray survolté et opportuniste, représentant à la perfection une certaine bourgeoisie avide de réussite sociale et financière. À travers leurs aventures rocambolesques, ces deux personnages paraissent appartenir à des mondes différents, voire incompatibles, ce qui donne lieu à bon nombre de séquences drôles et touchantes tout au long du film.

Cette opposition renforce également la portée symbolique du tatouage, objet d’une quête aussi bien artistique que matérielle.

Il est intéressant de constater que ces protagonistes antagonistes parviennent malgré tout à trouver un terrain d’entente pour atteindre un objectif commun : préserver le patrimoine culturel véhiculé par l’œuvre de Modigliani.

Le film Le Tatoué réussit à captiver les spectateurs grâce à une intrigue et un duo d’acteurs mythiques. La fin du film laisse libre cours à l’imagination et suscite les discussions autour des aventures de ces deux personnages haut en couleur. Plus qu’un simple divertissement, cette œuvre culte interroge notre rapport à l’art et la société.