Comment se termine le film Chocolat : explication de la fin
Comment se termine le film Chocolat : explication de la fin

Comment se termine le film Chocolat : explication de la fin

Le film “Chocolat” de 2016, réalisé par Roschdy Zem, raconte l’histoire vraie de Rafael Padilla, un artiste de cirque d’origine cubaine, qui fut le premier artiste noir en France à connaître une grande notoriété à la fin du 19ᵉ et au début du 20ᵉ siècle. Rafael, mieux connu sous son nom de scène “Chocolat”, est interprété par Omar Sy. Le film se concentre sur la relation complexe entre Chocolat et son partenaire de scène, Georges Footit, joué par James Thierrée, un clown blanc qui a découvert Chocolat dans un petit cirque de province et l’a amené à Paris. Mais comment se termine le film Chocolat ? Voici une explication de la fin du film.

Attention, ce qui suit contient des spoilers majeurs.

Comment se termine le film Chocolat

Le film “Chocolat” se termine sur une note mélancolique et poignante qui reflète la vie et les défis de Rafael Padilla, alias Chocolat. Après avoir connu une gloire éphémère, Chocolat est confronté à l’humiliation publique et aux préjugés raciaux qui marquent profondément sa fin de carrière. Il se lance dans une tentative ambitieuse de jouer le rôle d’Othello, mais est accueilli par les huées du public lors de la première représentation. Cette expérience douloureuse, combinée à ses problèmes personnels, notamment ses dettes de jeu et une agression violente, le mène à une fin tragique.

Dans ses derniers jours, Chocolat travaille comme balayeur dans un cirque et souffre de tuberculose, loin de la lumière des projecteurs qui avait un jour illuminé sa vie. Son état de santé se dégrade rapidement, et il est clair qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre. Avant de mourir, Chocolat reçoit la visite de son ancien partenaire de scène, Foottit, ce qui ajoute une touche d’émotion à leurs retrouvailles. Rafael Padilla décède en 1917, laissant derrière lui un héritage complexe en tant que premier artiste noir de renom en France, mais aussi les cicatrices d’une vie marquée par les luttes contre les inégalités et le racisme​​.

Cette fin souligne les thèmes du film tels que la lutte contre les préjugés, la quête d’identité et de reconnaissance au-delà de la couleur de peau, et la difficulté de changer les mentalités dans une société rigide. Malgré ses succès et sa popularité, Chocolat reste confronté aux réalités cruelles du racisme et de l’exclusion, soulignant la complexité de sa position en tant qu’artiste noir dans une Europe du début du XXe siècle.

Explication de la fin

L’explication de la fin du film “Chocolat” réside dans la trajectoire tragique et émouvante de Rafael Padilla, alias Chocolat, qui incarne à la fois le succès éphémère et les luttes profondes contre le racisme et les préjugés de son époque. La fin du film montre Chocolat confronté à des échecs professionnels et personnels, symbolisés par son expérience désastreuse dans le rôle d’Othello, où il est rejeté et humilié par le public. Cette scène souligne l’impossibilité pour lui de transcender les stéréotypes raciaux et de s’établir en tant qu’artiste sérieux dans une société qui le voit toujours à travers le prisme de sa couleur de peau.

Sa déchéance est marquée par des problèmes financiers, la dépendance, et une agression violente qui résulte de ses dettes de jeu, illustrant la spirale descendante dans laquelle il est pris. La visite de Foottit à son chevet avant sa mort ajoute une dimension émotionnelle à leur relation complexe, mêlant amitié, rivalité et interdépendance professionnelle.

La mort de Chocolat, loin de la scène et dans la précarité, souligne la nature éphémère de sa gloire et la dure réalité des barrières sociales et raciales de l’époque. Sa vie et sa fin tragique offrent une réflexion sur les limites de la célébrité et le coût personnel de la lutte contre les injustices systémiques. Cette conclusion amène le spectateur à réfléchir sur les changements sociaux nécessaires pour surmonter les préjugés et reconnaître pleinement l’humanité et le talent au-delà des catégorisations raciales.

La fin du film “Chocolat” n’est donc pas seulement la conclusion de l’histoire d’un artiste, mais aussi un commentaire sur les défis persistants liés à la race, à l’identité et à l’inclusion dans la société, qui résonnent encore aujourd’hui. Pour plus de détails sur l’histoire et l’analyse du film, il serait utile de consulter des critiques de cinéma et des discussions spécialisées qui peuvent offrir des perspectives plus approfondies sur ces thèmes​​​​.

Chocolat : résumé complet et détaillé

Le récit débute dans le nord de la France, où Footit, un clown blanc en manque de succès, rencontre Chocolat, qui travaille alors comme un “Kanak” (une représentation stéréotypée et raciste des peuples de Nouvelle-Calédonie) dans un petit cirque. Footit persuade Chocolat de former avec lui un duo de clowns, exploitant le contraste entre le clown autoritaire blanc et le clown africain soumis, ce qui reflète les préjugés raciaux de l’époque.

Leur numéro devient un énorme succès à Paris, apportant la gloire et la richesse à Chocolat, mais aussi son lot de défis. Malgré sa popularité, Chocolat lutte contre le racisme institutionnalisé, les stéréotypes, et sa propre identité. Il rêve de jouer des rôles dramatiques et de s’élever au-delà de son personnage de clown, ce qui entraîne des tensions avec Footit et les propriétaires du cirque.

Au fur et à mesure que le film avance, Chocolat tombe dans des problèmes d’argent, la dépendance au jeu, et les difficultés relationnelles. Sa quête pour trouver un sens à sa vie au-delà de la scène et pour briser les stéréotypes raciaux forme la colonne vertébrale émotionnelle du film.

Vers la fin, Chocolat est confronté à la réalité de sa situation : malgré son succès, il reste confiné dans les limites que la société de l’époque impose aux personnes noires. Après une série d’échecs et de pertes personnelles, il meurt dans l’oubli, bien loin de la scène parisienne qui l’avait autrefois célébré.

“Chocolat” est une histoire poignante sur la quête d’identité, la lutte contre les préjugés, et la recherche de dignité au-delà des rires et des applaudissements. Le film offre un aperçu des réalités du racisme et de l’exotisation dans le divertissement, tout en célébrant le courage et la résilience de ceux qui osent défier les normes sociales.

Où voir le film

Le film Chocolat est disponible sur les principales plateformes VOD comme Amazon Video et ARTE.

Les avis sur le film

Les avis sur le film “Chocolat” varient considérablement, reflétant une gamme d’opinions sur la réalisation, l’interprétation et les thèmes abordés.

Sur AlloCiné, un critique mentionne que le film a le mérite de sortir de l’oubli l’histoire de Chocolat, mais critique le scénario pour son manque d’émotion et de continuité, surtout dans la deuxième partie où le message antiraciste est jugé trop appuyé. Il apprécie cependant les scènes de cirque et la performance de James Thierrée plus que celle d’Omar Sy vers la fin du film. D’autres critiques sur AlloCiné soulignent la performance des acteurs et le sujet intéressant, mais notent aussi un rythme parfois lent et un traitement de certains personnages qui pourrait être plus profond.

Sur SensCritique, une critique positive met en avant le duo principal et trouve l’histoire touchante et intelligente, mettant en lumière l’univers du cirque et les décors. Une critique négative, en revanche, trouve le film trop classique et critique la réalisation de Roschdy Zem pour ne pas avoir su éviter une approche trop superficielle.

CinéCinéphile offre une analyse plus nuancée, comparant le film à des biopics de Scorsese comme “Raging Bull”, pour son traitement du personnage principal et sa structure narrative classique. Le critique apprécie la manière dont le film aborde la responsabilité des artistes dans la représentation des minorités et la complexité du personnage de Chocolat, évitant de le transformer en martyr ou en saint.

Ces critiques montrent que “Chocolat” est un film qui a suscité des réactions mitigées, avec des points forts reconnus dans l’interprétation des acteurs et l’intérêt du sujet, mais aussi des critiques sur le rythme, le traitement des personnages et l’approche du message antiraciste.