Avec l’arrivée des beaux jours, les soirées passées dehors sur une terrasse ou dans un jardin peuvent rapidement se transformer en cauchemar. Beaucoup se demandent alors : Je me fais bouffer par les moustiques, que faire ?
Les moustiques sont attirés par votre présence et n’hésitent pas à venir vous piquer afin de se nourrir de votre sang.
Dans cet article, nous vous proposons de découvrir pourquoi ces insectes sont si friands de sang humain et comment empêcher les moustiques de vous bouffer.
Je me fais bouffer par les moustiques : que faire ?
1. Les répulsifs chimiques
Les produits répulsifs vendus en commerce demeurent les plus efficaces pour dissuader les moustiques de s’aventurer sur notre peau. Ils contiennent généralement des substances actives qui rendent notre odeur moins attrayante pour ces insectes assoiffés de sang.
Toutefois, il convient de toujours suivre scrupuleusement les recommandations d’utilisation et certaines acceptions sont parfois nécessaires pour bien couvrir l’ensemble du corps notamment les régions sensibles à des égratignures ou aux morsures.
2. Les répulsifs naturels
Pour ceux qui préfèrent les méthodes plus douces, il existe des répulsifs naturels, comme les essences d’huiles essentielles de citronnelle, d’eucalyptus citronné ou encore de géranium. Celle-ci éloignera ces insectes par son odeur.
Mais attention : leur efficacité varie d’un individu à un autre et dans le temps. La durée de vie de ces éléments est très brève et la fréquence d’applications devra être accrue pour en tirer profit durablement.
3. Les pièges et astuces écologiques
Les plantes anti-moustiques : certaines plantes ont la capacité de repousser les moustiques grâce à leurs propriétés odorantes. C’est le cas du basilic, de la menthe poivrée, du géranium ou encore de la citronnelle, que vous pouvez disposer autour de votre terrasse ou dans votre jardin.
Les pièges à eau : une solution consiste à créer de petits “points d’eau” où les femelles viendraient pondre, puis éliminer régulièrement les larves qui sont présentes. Cette méthode nécessite toutefois une surveillance constante et doit être mise en place avec précaution afin qu’elle ne s’apparente pas à des épidémies incontrôlées.
Les moustiquaires : lorsqu’il fait chaud et que l’on dort avec la fenêtre ouverte, rien ne vaut une bonne moustiquaire pour nous protéger des piqûres de moustiques nocturnes. Vous pouvez les installer sur vos portes et fenêtres afin d’empêcher ces insectes de pénétrer dans votre maison.
Les moustiques femelles ont besoin du sang pour le développement de leurs œufs. En effet, c’est une sorte de carburant qui leur fournit l’énergie nécessaire pour mener à bien la reproduction.
Néanmoins, tous les moustiques ne sont pas hématophages, c’est-à-dire qu’ils ne se nourrissent pas tous de sang.
Certains se contenteront du nectar des fleurs ou d’autres matières liquides pour assurer leur survie.
Les hottentotes s’en prennent aux animaux autant qu’aux hommes pour obtenir leur ration et il existe quelques rares espèces, totalement inoffensives, qui ignorent complètement ce régime écarlate
Le facteur CO2 : un allié pour les moustiques
Lorsque nous respirons, nous dégageons du dioxyde de carbone (CO2). C’est précisément cette substance qui attire les moustiques à proximité.
En effet, ces insectes sont capables de détecter le CO2 émis par la respiration jusqu’à une distance de plusieurs dizaines de mètres en utilisant leurs récepteurs olfactifs.
Il n’est donc pas surprenant que les moustiques se mettent à piquer davantage lorsque nous sommes nombreux à profiter d’une belle soirée en plein air. De plus, l’alcool, la chaleur et divers facteurs qui augmentent notre production de CO2 peuvent également contribuer à les attirer.
Sang froid ou chaud : quelles différences ?
Certaines personnes sont plus sujettes aux piqûres de moustiques que d’autres. Cette attraction pour certaines “victimes” serait en partie due à la température corporelle.
Un corps plus chaud que la moyenne produira une quantité plus importante de substances chimiques comme l’acide lactique (présent à la surface de la peau) et émettra un signal d’appel plus fort pour les moustiques qui sont friands de cette substance.
En revanche, ceux dont la peau demeure plus fraîche, fuient les prédateurs car ils revêtiront moins d’intérêt alimentaire pour eux.
Quand les moustiques s’adaptent à leur environnement
Rinçage utile, mais pas toujours suffisant
Avoir chez soi un environnement propre constitue-t-il une arme imparable contre les moustiques ? Pas tout à fait. Ceux-ci s’adaptent très bien à leur environnement et savent pertinemment éviter les pièges.
Par exemple, un simple rinçage des écuelles d’eau et autres contenants ne suffira pas à empêcher la ponte des moustiques. Il faut veiller à renouveler régulièrement l’eau présente dans les coupelles ou au fond de vos plantes aromatiques pour minimiser les risques de voir naître une colonie chez vous.
L’importance de l’habitat
Les moustiques sont attirés par les sources d’eau stagnante où elles pondent leurs œufs. Si l’on souhaite éviter leur prolifération, il est essentiel de réduire ces sources autant que possible.
Une première étape consiste à éliminer tous les objets qui peuvent accumuler de l’eau (pots de fleurs vides, soucoupes, jouets d’enfants qui traînent, etc.).
Pensez également à vérifier l’étanchéité de votre système de gouttières et le bon fonctionnement du système de drainage autour de votre maison.
En somme, pour éviter de se faire bouffer par les moustiques pendant les beaux jours et les soirées passées à l’extérieur, il est important de bien connaître leurs habitudes et leur mode de vie ainsi que d’adopter certaines astuces écologiques sans compter sur les répulsifs chimiques.
Néanmoins, une solution efficace ne s’applique pas forcément à tous et il vous faudra tester plusieurs méthodes avant de trouver celle qui vous convient le mieux.
