Quelques conseils pour secourir un blessé en cas d’accident

Afin de réduire le taux de mortalité des accidents de la route, il est capital pour tout individu de maîtriser les premiers gestes de secours. En effet, en tant que témoin d’un accident de circulation, une fois la zone de l’accident sécurisée et l’alerte aux secours effectuée, la mise en place des premiers gestes de secours est la troisième étape à effectuer. À cet effet, il est nécessaire de disposer de certaines aptitudes pour mieux réagir face à une situation pareille. Découvrez dans ce billet quelques conseils pour secourir un blessé en cas d’accident de route.

Rassurer les personnes victimes de l’accident

Une fois la zone sécurisée et les secours alertés, les témoins d’un accident de circulation doivent faire le nécessaire pour secourir les victimes en attendant l’arrivée des secours. À cet effet, il est important pour le témoin de savoir que l’ensemble des actions qu’il devra mener ne devraient pas aggraver la santé des victimes. Ainsi, si vous n’aviez pas suivi une formation en premiers soins de secours, il est déconseillé d’entreprendre des gestes trop risqués.

Les assistances à porter aux victimes d’accident sont de plusieurs ordres, mais il est primordial d’instaurer dès le début un dialogue. Ainsi, le ou les témoins d’un accident de la route doivent non seulement rassurer les victimes en communiquant avec eux, mais aussi réussir à les tenir éveillées. Dans certains cas d’accident, la ou les victimes peuvent avoir froid, il faudra penser à les couvrir en attendant l’intervention des secours.

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Réaliser des soins de première nécessité aux victimes d’accident

Lors d’un accident de la route, les victimes peuvent se retrouver dans un état de santé grave ou moins grave. Ainsi, en fonction du cas de figure auquel vous êtes confronté en tant que témoin, les réactions peuvent varier.

Une victime qui saigne

Les soins réalisés dans le cas d’une blessure ouverte varient en fonction du degré de gravité de celle-ci. En effet, lorsque la victime qui est en face de vous a subi une coupure grave, la réalisation d’un garrot est nécessaire. De plus, il faudra mentionner aux secours dès leur arrivée, l’heure de la réalisation du garrot. La pose d’un garrot est un geste de dernier recours, mais indispensable dans le cas d’une hémorragie. Cette tâche requiert une formation de secouriste.

À cet effet, suivre une formation en développement professionnel continu de l’infirmier pour mieux vous aguerrir pour ces situations totalement inattendues s’avère indispensable. Par contre, s’il s’agit d’une coupure importante, mais moins grave, il faudra exercer un point de compresse avec un linge propre pour arrêter le saignement. Aussi, quand il s’agira d’une coupure nette, mais peu profonde, le témoin devra réaliser un pansement bien fixé sans exercer trop de pression.

Une victime qui ne respire plus

Lorsqu’un blessé éprouve des difficultés à respirer, il est recommandé de le débarrasser de ses vêtements. Ainsi, en tant que témoin, vous pouvez déboutonner sa chemise, dénouer sa ceinture ainsi que les lacets de sa chaussure. Ensuite, vous devez allonger la victime au sol et réduire le nombre de personnes autour de lui pour lui permettre d’avoir plus d’oxygène.

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En outre, comme l’indique ce site, en présence d’un blessé qui ne respire pas du tout, il vous faudra pratiquer une manœuvre de bouche-à-bouche. Cela peut s’accompagner d’un massage cardiaque. Toutefois, ces deux manœuvres nécessitent des connaissances en secourisme.