Quel est le mécanisme derrière les machines à sous physiques et en ligne ?
Quel est le mécanisme derrière les machines à sous physiques et en ligne ?

Quel est le mécanisme derrière les machines à sous physiques et en ligne ?

Les machines à sous constituent l’un des jeux de casino les plus populaires grâce à leur accessibilité. En effet, les adeptes ont le choix entre les modèles physiques et les parties en ligne sur des appareils et des plateformes variés. Auparavant, les machines à sous n’étaient pas contrôlées par ordinateur ; le mécanisme était purement physique.

Mais depuis l’invention de la première machine à sous vidéo par IGT dans les années 90, le marché du jeu en ligne a évolué. Désormais, les programmes informatiques contrôlent tout, bien que le but des joueurs reste le même : espérer obtenir le même symbole sur les lignes de paiement.

Le générateur de nombres aléatoires

Les anciennes machines à sous généraient des résultats aléatoires via un mécanisme physique de base composé de leviers, de ressorts et de crans en vue de positionner les rouages. Il fallait insérer une pièce ou un jeton pour actionner le levier. Les machines à sous actuelles fonctionnent avec des lignes de code informatique, dont la plus importante est le logiciel RNG ou Random Number Generator.

Il s’agit d’un programme utilisant un algorithme pour déterminer la combinaison qui s’affiche sur les lignes de paiement. En effet, le RNG génère des milliers de nombres au hasard et chaque nombre correspond à un résultat différent sur la machine à sous. Cela se fait sans intervention externe, rendant ainsi chaque résultat aléatoire, sans cycle ni séquence récurrente.

Lorsque le joueur commence une partie, l’algorithme de la machine à sous en ligne émet des chiffres aléatoires à la minute pour former une combinaison qui s’affiche sur l’écran. Un système se charge alors de calculer rapidement le montant obtenu ou perdu. Le même principe s’applique lors des tours bonus et des tours gratuits.

Il est à noter que le générateur de nombres aléatoires utilisé actuellement sur les machines à sous résulte du projet d’un professeur du Massachusetts Institute of Technology. Il utilise un algorithme md5 à 128 bits.

D’Adobe Flash à HTML 5

Pour créer les premiers jeux de machines à sous contrôlés par des programmes informatiques, on utilisait principalement Adobe Flash. Flash a été conçu uniquement pour les PC, vu que les jeux mobiles n’étaient pas encore courants à l’époque. Jusqu’au début des années 2000, Adobe Flash constituait la meilleure technologie pour les machines à sous.

Cependant, de nombreux enjeux sont apparus avec le temps, notamment en termes de sécurité. Flash présentait des failles et nécessitait une mise à jour hebdomadaire. En outre, ses capacités graphiques devenaient limitées par rapport à l’évolution des ordinateurs, ce qui impactait les performances du jeu.

Avec HTML 5, tout cela a été résolu. La 5ᵉ génération du langage de codage HTML est capable d’exécuter plusieurs applications sur n’importe quel navigateur. Ce dernier établit une connexion avec le serveur distant hébergeant le code du jeu, puis l’exécute sans installation ni téléchargement. Les applications HTML 5 s’exécutent sans tenir compte des systèmes d’exploitation (Android, iOS ou Windows), du type de matériel et de sa puissance, mais aussi des graphismes du jeu. Cela en fait un langage de programmation idéal dans le domaine du jeu en ligne.

Le RNG et le langage HTML sont les technologies clés des jeux de machines à sous modernes. Ils en assurent le bon fonctionnement, mais aussi l’équité et la transparence. Il faut savoir qu’il est impossible de prédire les résultats des machines à sous grâce au RNG, même pour ses développeurs. Aussi, des autorités régulatrices indépendantes s’assurent généralement de la conformité du RNG d’un casino avant de délivrer une licence d’exploitation.