Comment se termine le film Croix de fer : explication de la fin
Comment se termine le film Croix de fer : explication de la fin

Comment se termine le film Croix de fer : explication de la fin

Le film Croix de fer, réalisé par Sam Peckinpah en 1977, se distingue dans l’univers des films de guerre par sa représentation crue et nuancée du conflit.

Mais comment se termine le film Croix de fer ? Voici une explication de la fin du film.

Attention, ce qui suit contient des spoilers majeurs.

Comment se termine le film Croix de fer

Le film Croix de fer e termine par une confrontation intense entre les deux protagonistes principaux, le sergent Steiner (interprété par James Coburn) et le capitaine Stransky (joué par Maximilian Schell).

Stransky, qui a toujours été obsédé par l’obtention de la Croix de Fer, une décoration militaire allemande, a tenté de prendre le crédit pour un acte héroïque qu’il n’a pas commis. Steiner, le véritable héros, refuse de confirmer le faux récit de Stransky.

Dans la scène finale, alors que les forces allemandes se retirent dans le désordre sous les assauts de l’Armée rouge, Stransky se trouve perdu sur le champ de bataille. Il ne sait pas comment recharger son arme et est clairement dépassé par la situation. Steiner, blessé, le trouve et les deux hommes se font face.

Stransky demande à Steiner de lui montrer comment recharger son pistolet, mais Steiner rit simplement et s’éloigne, laissant Stransky à son sort. Le film se termine sur un plan de Steiner riant hystériquement, tandis que des images de soldats morts et mourants sont superposées sur son visage, reflétant l’absurdité et la tragédie de la guerre.

Explication de la fin du film Croix de fer

La fin du film “Croix de fer” offre une représentation puissante et symbolique des horreurs de la guerre ainsi que de l’ironie du système des distinctions militaires, particulièrement dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale du côté allemand.

Dans les derniers moments du film, le capitaine Stransky (joué par Maximilian Schell), un aristocrate prussien obnubilé par l’obtention de la Croix de Fer pour asseoir son statut et son honneur militaire, se retrouve désorienté sur le champ de bataille. Confronté à l’avancée de l’Armée rouge, Stransky, qui n’a jamais réellement participé au combat, se retrouve incapable de recharger son arme.

Le sergent Steiner (interprété par James Coburn), un soldat aguerri et cynique, représente l’antithèse de Stransky. Steiner est un homme de terrain qui a vu les horreurs de la guerre de première main et qui méprise les prétentions et l’ambition de Stransky. Il a été témoin des tentatives de Stransky de s’attribuer faussement un acte héroïque pour obtenir la Croix de Fer.

Lorsque Stransky, paniqué, demande à Steiner de l’aider à recharger son pistolet, Steiner, blessé mais lucide, éclate de rire et abandonne Stransky à son sort. Cette scène souligne l’absurdité de la guerre et le contraste entre les illusions de grandeur et la réalité brutale du combat. Steiner, riant hystériquement et laissant Stransky impuissant, symbolise le rejet du faux héroïsme et de l’hypocrisie des distinctions militaires.

La scène finale, où le rire de Steiner se mêle aux images des soldats morts et mourants, met en lumière l’absurdité et la futilité de la guerre, ainsi que la vanité de la quête de gloire et d’honneur dans un tel contexte. Le film se termine sur cette note amère, laissant le spectateur avec une réflexion sur la nature destructrice de la guerre et sur l’ironie des distinctions militaires dans ce contexte.

Où voir le film Croix de fer

Le film Croix de fer est disponible gratuitement sur le site ARTE : https://www.arte.tv/fr/videos/113518-000-A/croix-de-fer/

Les avis sur le film Croix de fer

Les avis sur le film “Croix de fer” de Sam Peckinpah sont variés et reflètent différentes perspectives sur son approche du genre de film de guerre :

  1. Approche Humanisante et Universelle : Une critique souligne que le film est rare dans sa représentation des soldats allemands de manière humanisée, démontrant l’absurdité de la guerre qu’ils subissent. Il est noté que les “héros” pourraient appartenir à n’importe quelle nationalité, mettant l’accent sur leur humanité commune plutôt que sur leur identité nationale​​​​.
  2. Audace et Esthétisme : Un autre avis mentionne l’audace et l’esthétisme du film, avec des scènes d’action spectaculaires et une tension dramatique constante. Cependant, le même critique trouve le film parfois long et répétitif, indiquant que certaines scènes semblent tourner en rond​​.
  3. Des Sentiments Partagés : Une autre critique exprime des sentiments partagés, notant que bien que “Croix de fer” aborde des thèmes importants et offre des performances d’acteurs impressionnantes, il souffre de longueurs et d’un manque de cohérence, le rendant moins référentiel dans le genre​​.
  4. Réalisme et Antimilitarisme : Certains mettent en avant le réalisme du film et sa peinture des conditions de vie difficiles sur le front russe, ainsi que son commentaire antimilitariste, le qualifiant de film de guerre unique et puissant​​.
  5. Points de Vue Divergents : Il y a aussi des critiques qui ne sont pas particulièrement enthousiasmées par le film, en raison de leur désintérêt personnel pour le genre ou pour la mise en scène de Peckinpah​​.
  6. Impression Générale : D’autres critiques saluent le film pour son action, sa fin bien pensée et ses effets spéciaux de qualité pour l’époque, le recommandant fortement aux amateurs de films de guerre​​.
  7. Analyse Approfondie : Sur un site de critique cinématographique, il est observé que le film manque parfois de conviction dans ses scènes de violence, mais il excelle dans l’expression de l’humanité blessée de ses personnages. Le film est vu comme une exploration de la désillusion et de la perte d’idéaux, notamment à travers le personnage du sergent Rolf Steiner et son peloton, symbolisant une unité et un esprit de corps en déclin​​.

Ces critiques montrent que “Croix de fer” est un film qui a suscité diverses interprétations et réactions, allant de l’admiration pour son audace et son réalisme à des réserves quant à son rythme et à sa cohérence narrative.

Conclusion

En conclusion, “Croix de fer”, dirigé par Sam Peckinpah, est un film de guerre profond et complexe qui dépasse les conventions habituelles du genre.

À travers la fin du film, où Steiner délaisse Stransky sur le champ de bataille, Peckinpah capture l’absurdité et l’horreur de la guerre, ainsi que l’ironie amère des distinctions militaires.

Cette scène, emblématique de la désillusion et du désespoir, résonne bien au-delà de son contexte historique, offrant une réflexion universelle sur la nature de la guerre. Les critiques du film sont variées, reflétant ses qualités artistiques uniques et son impact durable dans le monde du cinéma.

“Croix de fer” reste un film marquant, non seulement pour sa représentation réaliste du conflit, mais aussi pour son exploration profonde des complexités humaines dans des circonstances extrêmes.