C’est pas un truc qu’on avoue facilement. “Aujourd’hui, j’ai rien foutu.” Pas parce qu’on était malade, pas parce qu’on avait trop de boulot. Non. Rien fait, mais vraiment exprès. Juste glandé. Pensé à rien. Regarder le ciel, traîner dans le silence. Et tu sais quoi ? Ce genre de moment, qui a l’air inutile, change parfois plus qu’on croit. Dans un monde où il faut cocher des cases du matin au soir, se permettre de ne rien faire, c’est pas de la paresse. C’est un choix. Et dans cette idée-là, il y a des projets comme Avia Masters qui s’intéressent à nos rythmes, à ce qu’on fait avec nos journées… ou avec nos silences.
Avia Masters, ceux qui regardent aussi ce qu’on ne fait pas
Avia Masters, c’est pas une appli pour booster ta productivité ou un truc de coaching. C’est un jeu crash où l’aviation croise le frisson du risque et la stratégie. Imaginé par BGaming, le principe est simple mais accrocheur : tu pilotes un avion, tu traces à travers un ciel immense, parfois calme, parfois carrément imprévisible, et ton but, c’est de voler assez loin pour engranger un max de gains… sans tout perdre en vol.
Ce qui le rend différent ? Son ambiance. Un mélange d’adrénaline, de timing et de choix à faire en direct. Tu survoles des océans, tu calcules tes risques, tu décides quand sauter. C’est rapide, immersif, et ça demande autant de feeling que de sang-froid. Pas juste un jeu de hasard : une expérience où chaque seconde compte.
On a perdu l’habitude de s’arrêter
Faut le dire franchement : on sait plus s’arrêter. On remplit tout. Dès qu’il y a un moment creux, on sort le téléphone, on check les mails, on ouvre une appli. Faire “rien”, ça fait presque peur. Comme si on allait rater quelque chose. Comme si ça valait rien.
Mais pourquoi ce stress dès qu’on lève le pied ? Peut-être parce qu’on nous a appris que si tu fais rien, tu vaux rien. Que le temps, faut l’exploiter, le rentabiliser. Sauf que parfois, juste… poser son regard, écouter le silence ou ne pas penser, ça fait un bien de fou.
Ce que ça change vraiment, de se poser
Quand tu t’autorises à t’arrêter pour de bon, sans culpabilité, il se passe un truc. Tu sens que ton corps lâche un peu. Ta tête se calme. Tu vois les choses autrement, sans forcer.
Voilà ce que le “rien” peut vraiment t’apporter :
- Ton cerveau fait le tri tout seul, sans t’en rendre compte
- Ton corps se pose, il arrête de cavaler
- Les pensées viennent autrement, plus claires, plus douces
- Et souvent, les vraies bonnes idées sortent dans ces moments-là
Ce n’est pas une technique de bien-être à vendre. C’est juste une façon de reprendre un peu de place dans sa propre journée.
Ne rien faire ≠ être feignant
C’est un gros malentendu. Faire rien, ça veut pas dire rester affalé à fuir ses responsabilités. C’est dire : “je fais une pause. Volontaire.” Pas pour fuir. Pour respirer.
Et dans un monde où tout doit aller plus vite, où on doit faire même en week-end, prendre un moment pour soi, sans but, sans écran, c’est presque rebelle. Et franchement, ça fait du bien de pas suivre le mouvement, ne serait-ce qu’une heure.
Comment fait-on concrètement ?
Pas besoin d’un tapis de yoga ou d’un abonnement bien-être. Juste… s’arrêter. Tu peux t’asseoir dans un parc. Fermer les yeux dix minutes chez toi. Laisser tomber la to-do list un matin.
Des idées simples, rien de sorcier :
- Rester dans son lit sans scroller après le réveil
- Écouter les bruits dehors sans rien faire d’autre
- Se balader sans objectif, juste comme ça
- Laisser son ordi fermé même si “on pourrait avancer un peu”
C’est tout bête. Mais faut le décider. Parce que sinon, la machine reprend le dessus.
Le vide, ce n’est pas du rien
On croit que ne rien faire, c’est perdre du temps. Mais en vrai, c’est là que ton esprit se repose. Pas pour ne plus penser. Pour penser différemment.
C’est dans ce calme-là que les idées profondes remontent, que les émotions se posent, que les décisions mûrissent. Pas quand t’es pressé, distrait, survolté. Dans ces silences qu’on évite d’habitude, il se passe des trucs importants. Même si personne les voit.
Faut arrêter de s’excuser pour ça
Tu dis souvent : “Désolé, j’ai rien foutu hier…” Et si on arrêtait ? Et si on disait plutôt : “Hier, j’ai rien fait. Et ça m’a fait un bien fou.” C’est pas être à côté de la plaque. C’est savoir s’écouter, point.
On n’a pas besoin de s’expliquer à chaque fois qu’on lève le pied. Le monde tourne sans nous pendant une heure. Et devine quoi ? Il tourne même mieux quand toi, t’as retrouvé un peu d’air.
En vrai…
Faire rien, c’est pas du tout ne rien vivre. C’est vivre autrement, en laissant de la place pour respirer, pour sentir, pour juste être là. Ça n’a pas l’air spectaculaire, mais c’est peut-être exactement ce qu’il manque à nos journées trop pleines.
Alors non, c’est pas un truc inutile. C’est même tout l’inverse. C’est retrouver un peu de soi, entre deux obligations. Pas demain. Aujourd’hui. Là, maintenant. Rien qu’un instant. Et c’est déjà pas rien.