Ils étaient autrefois des visages familiers de nos écrans, des ambassadeurs de soins pour la peau, des promoteurs de vêtements vegan et de jus detox à 12€ le shot. Aujourd’hui, certains ont troqué les crèmes solaires contre des tickets de paris. Bienvenue dans la nouvelle jungle numérique où les influenceurs ne vendent plus seulement des rêves filtrés… mais aussi des promesses de gains faciles. Spoiler : tout le monde ne touche pas le jackpot.
De l’Instagram au turf virtuel
Sur TikTok, on les voit tapoter sur leur appli, sourire carnassier et montres qui brillent plus que leur éthique : “Aujourd’hui, j’ai misé 100€, et BOUM, 1 200€ de retour !” Et la légende : “Lien en bio pour tenter ta chance 😉”.
Le ton est léger, l’ambiance est cool, les algorithmes applaudissent. Mais derrière les paillettes et les confettis de gains affichés, se cache un monde où les probabilités ne sont jamais en faveur du joueur… sauf peut-être pour celui qui touche une commission sur chaque inscription.
Des deals qui font tourner les têtes
Les partenariats entre influenceurs et plateformes de paris en ligne sont devenus monnaie courante. Le fonctionnement est simple : un influenceur crée du contenu mettant en avant une plateforme comme si c’était le nouveau bon plan du siècle, avec souvent un lien affilié à la clé. À chaque inscription ou pari, il touche un pourcentage. Facile, non ?
Mais ce business florissant est un jeu dangereux. Car si la mise est gagnante pour l’influenceur, elle peut vite se transformer en spirale perdante pour son audience. Et là, la frontière entre recommandation et manipulation devient floue. On ne vend plus un t-shirt trop grand, mais un espoir qui peut ruiner.
Au cœur de la stratégie : jouer à des jeux de casino en direct
Les plateformes comme TonyBet ne s’en cachent pas : elles misent sur les figures populaires pour toucher un public jeune, curieux, parfois vulnérable. En valorisant le fait de jouer à des jeux de casino en direct, elles ajoutent une couche de glamour et de proximité, comme si on était en direct du Bellagio, mais depuis son canapé IKEA.
Et pour l’influenceur ? TonyBet, comme d’autres, propose des contrats alléchants. Liberté de ton, codes promo personnalisés, et un suivi des performances aussi affûté qu’un trader de Wall Street. Chaque clic compte, chaque dépôt est une mini-victoire.
Entre influence et responsabilité : un équilibre précaire
Là où les choses se corsent, c’est lorsque les followers perdent gros. Difficile, ensuite, de regarder ses stories préférées sans ressentir un goût amer. Peut-on vraiment rire à une blague de celui qui, indirectement, vous a conduit à brûler 300€ sur des cotes absurdes ? Peut-on continuer à le suivre quand son luxe est financé par vos pertes ?
Certains influenceurs font preuve de transparence, indiquent les risques, parlent d’addiction. Mais d’autres jouent avec le feu, alignant les “jackpot baby !” sans jamais évoquer les pertes ou les lendemains à découvert.
Une scène bien décorée… mais à double tranchant
Ce business repose sur une illusion : celle que le gain est accessible à tous, que le jeu est fun et sans conséquences. Pourtant, derrière la caméra, c’est bien une industrie de chiffres, de marges et d’algorithmes conçus pour faire perdre la majorité.
Ce n’est pas un partenariat classique. Ce n’est pas une marque de mascara. C’est une incitation à dépenser de l’argent, parfois beaucoup, dans un système où l’influenceur est toujours gagnant… et l’abonné souvent perdant.
Le mot de la fin
Les influenceurs devenus parieurs marchent sur un fil. D’un côté, la promesse d’un revenu passif et d’une croissance rapide de leur notoriété. De l’autre, la responsabilité morale de ne pas transformer leurs followers en joueurs compulsifs. Certains l’oublient, d’autres s’en fichent.
Mais une chose est sûre : dans cette nouvelle ère du marketing digital, on ne parie plus seulement de l’argent. On joue aussi avec la confiance. Et ça, ça n’a pas de cote.